S’équiper pour encore mieux rééduquer
Après l’acquisition d’un système d’analyse et de rééducation à la marche d’une haute technologie, le service d’hospitalisation de médecine physique et réadaptation complète cet équipement par un ensemble de machines de haute gamme réservées exclusivement à la réadaptation et la rééducation : la solution HERO de la firme Motek. Le Centre Hospitalier de Mouscron est le premier hôpital dans le monde à bénéficier de ce type d’infrastructure.
Le temps, un facteur important
Lorsqu’une maladie affecte les fonctions cognitives et/ou les capacités motrices, il est indispensable et dès que c’est possible d’entamer une rééducation. Jusqu’à présent, ce réapprentissage s’effectue à l’aide d’appareils tels qu’un dispositif cardiovasculaire, un banc de musculation, un escalier de revalidation, un vélo semi-allongé, des barres parallèles… non informatisés. Le professionnel de santé établit un plan de rééducation en concertation avec l’équipe médicale et le patient, il note les résultats obtenus et réitère la séance de rééducation les jours suivants.
Différentes observations permettent au kinésithérapeute d’apprécier l’évolution du patient au cours des séances entreprises. L’atteinte des objectifs fixés ainsi que l’état de santé général du patient mettent un terme à l’hospitalisation de celui-ci.
Grâce à l’installation de cette nouvelle solution pourvue de 4 dispositifs et d’un programme informatique performant, les mesures collectées sont objectives, enregistrées dans un logiciel spécifique et directement interprétables par le thérapeute. Force musculaire, coordination, contrôle moteur sont des paramètres relevés par les machines qui permettent d’ajuster le plan de réhabilitation du patient. Le praticien suit la progression de son patient et oriente toutes les étapes du traitement en fonction des performances obtenues.
À chaque engin, sa fonctionnalité
Les 4 appareils constituent un système de réadaptation surveillée ; un tapis de marche, une colonne avec charges, une machine « squat » en position couchée dorsale et un cube portatif. Ils apportent aux soignants et aux patients un éventail de possibilités de rééducation avec un contrôle visuel supplémentaire. L’amélioration de la force musculaire des jambes ou des épaules, la réalisation d’exercices fonctionnels pour les membres supérieurs, les membres inférieurs ou la colonne vertébrale, la stabilité et l’équilibre seront autant de fonctions qui pourront être travaillées avec cette nouvelle infrastructure.
Avec ces outils de rééducation, les exercices de récupération sont ciblés et répondent parfaitement à la capacité du patient et l’aideront à atteindre plus rapidement les objectifs fixés.
Le patient au cœur de sa rééducation
Outre la précision dans le plan de rééducation, ce matériel utilise la participation visuelle du patient. Les gestes accomplis sont traduits sur un écran et invitent l’exécuteur du mouvement à préciser ceux-ci s’il n’a pas réussi à réaliser ce qui a été demandé. Par exemple, à l’aide d’une flexion des genoux, la balle passera entre deux blocs de pierre illustrés sur l’écran.
La plus-value d’un service de réadaptation et rééducation
Une personne admise dans le service de chirurgie ou le service de cardiologie, par exemple, pour une pathologie spécifique, aura en fonction de la gravité des problèmes survenus, la nécessité de poursuivre son hospitalisation dans le service de médecine physique et réadaptation. L’objectif de cette prise en charge est de recouvrer ou de se rapprocher au maximum de l’état de santé du patient connu avant l’apparition de sa maladie et de lui permettre un retour à la vie en dehors de l’hospitalisation. Les déficits cognitifs, soit les facultés intellectuelles et/ou les pertes fonctionnelles autrement dit, toutes les facultés liées à l’appareil locomoteur et les troubles de la parole sont des troubles qui seront pris en charge dans ce type de service par une équipe multidisciplinaire composée de médecins spécialistes en médecine physique et réadaptation, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, de logopèdes, de neuropsychologues, d’infirmier.e.s, d’assistantes sociales…